Les Sables d’Olonne, 31 mai 1919, 1 p. in-4, à Monsieur Armand Ephraim, propriétaire Directeur du " Cri de Paris ", sur papier à entête Eugène Turpin Inventeur de la Mélinite et autres explosifs du canon de campagne.
" Monsieur, bien que je n’aie pu encore m’expliquer ni comprendre la cause et le motif de l’hostilité que vous m’apposez ainsi qu’à mes travaux et revendications légitimes et à mes droits […], j'ai voulu vous éclairer en vous documentant le plus possible. Aujourd’hui je vous adresse ci-joint une chronique des tribunaux datée d’hier, sur les droits d’auteur de Donizetti remontant à 1868, sous l’Empire, il y a 50 ans […] ce qui vous démontrera le bien fondé de mes réclamations. Je pourrais également citer les poursuites contre les contrefacteurs de Rodin, pour le gouvernement, ce qui confirme mes droits contre lui-même. Tout cela vous permettra donc d'intervenir utilement et de faire rectifier l'article du "Cri de Paris" du 4 ct […] "
Après la polémique et le procès avec Jules Verne, il semblerait qu'Eugène Turpin soit donc en affaire cette fois avec l'hebdomadaire satirique et politique le Cri de Paris (1897-1940) suite à la parution d'un article satirique à son égard intitulé " La Foi et la Méfiance " du 4 mai 1919, remettant en cause l'efficacité de la mélinite et signalant un mystérieux télégramme annonçant un chèque de 25000 francs envoyés à son inventeur …